Sangsue
La sangsue ressemble à un ver mais elle n’a soif que de sang. La taille ou la forme de se proie lui importe peu, pourvu qu’elle puisse lui entailler profondément la chair. Tout en se mouvant dans l’eau, cette créature visqueuse peut se coller à un animal sans même qu’il ne s’en aperçoive.
Caractéristiques
Espèce :Variées
Taille :Jusqu’à 2,5 à 15 cm
Habitat :Les eaux calmes à travers le monde
Nourriture :Le sang frais de tous les vertébrés
Durée de vie :Jusqu’à 20 ans
Triple menace :
La plupart des animaux ont deux mâchoires, une supérieure et une inférieure. La sangsue en possède trois, chacune garnie d’une centaine de dents minuscules, lui permettant de déchirer la chair de sa victime.
Enflure :
La sangsue peut se régaler du sang de sa victime pendant une heure. Elle peut absorber une quantité de sang équivalant à dix fois sa taille.
Plat du jour : du sang à volonté
Lorsque la sangsue trouve un hôte à son goût, elle utilise deux puissantes ventouses placées aux extrémités de son corps. Elle reste ainsi collée à sa proie. Dès qu’elle a repéré une source riche en sang, elle y fait couler quelques gouttes de salive qui vont anesthésier la chair, et faire couler à flots le liquide vital. Les muscles de sa bouche l’aspirent jusqu’à ce que la sangsue soit repue.
Sang frais :Une fois la sangsue rassasiée, elle peut cesser de se nourrir pendant plusieurs mois. Elle possède dans son estomac une substance chimique qui permet au sang de rester frais.
Ventouses tout-terrain :À l’aide de ses deux ventouses, la sangsue rampe en ondulant et peut s’attacher partout, y compris sur des rochers ou des plantes.
Ce n’est pas du ketchup !
Il arrive que des baigneurs sortent de l’eau « accompagnés » de cet hôte inattendu. Mais une fois détachée de la plaie, la sangsue continue d’agir : en effet, sa salive empêche le sang de coaguler. Il n’est pas rare que ces hémorragies provoquent des syncopes chez l’homme.
Le savais-tu ?
Dans le passé, les médecins utilisaient les sangsues pour soigner les maladies en absorbant « le mauvais sang ». On s’en sert aujourd’hui encore pour guérir certaines plaies.