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    Hespérornis
    L’hespérornis plongeait dans les océans voici 90 millions d’années pour capturer des proies. Ce n’était pourtant pas un poisson, mais un oiseau. Son corps effilé en forme de torpille lui permettait de fendre les eaux sans peine. Les dizaines de petites dents armant son bec font croire aux savants que cet animal a pour ancêtres des dinosaures.
     
    Caractéristiques
    Espèce :Hesperornis regalis
    Taille :Jusqu’à 1,5 m de long
    Proies :Poissons et calmars principalement
    Habitat :Des fossiles ont été trouvés en Amérique du Nord
    Époque :Il y a 90 à 65 millions d’années, pendant le Crétacé
     
     
    Bon oeil:   
    Sa grosse paire d’yeux probablement pourvus de cristallins spéciaux aidaient cet oiseau à voir sous l’eau. Il avait aussi au-dessus des yeux des glandes lui permettant d’évacuer le sel de l’eau de mer qu’il avalait lorsqu’il plongeait.
    Bec à dents :
    Contrairement aux oiseaux modernes, le long bec effilé de l’hespérornis était garni de dizaines de petites dents. Elles tuaient les proies mais retenaient aussi les victimes qui ne pouvaient s’échapper.
     
     
    Grand-père dinosaure
    Les spécialistes continuent à se demander quels ont pu être les ancêtres de l’hespérornis. Son bec garni de dents et ses os massifs et lourds suggèrent aux savants qu’il est issu de reptiles volants comme les ptérosaures ou de reptiles marins comme les mosasaures. Les deux sont possibles, mais le squelette de l’hespérornis le rapproche beaucoup de dinosaures comme le vélociraptor. Des savants pensent possible que tous les oiseaux, y compris l’hespérornis, soient issus de ces dinosaures.
     
     
    Gouvernails :Cet oiseau était incapable de voler, avec ses ailes atrophiées et trop faibles pour le soutenir en l’air. Mais c’étaient d’excellents gouvernails pour faire des demi-tours dans l’eau, tandis que ses pattes palmées le propulsaient à toute vitesse.
    Pied marin :L’hespérornis passait presque toute sa vie en mer. Incapable de voler et même de marcher facilement, il ne venait à terre qu’à la saison des amours, se rassemblant sur la côte avec de nombreux congénères quelques jours par an.
     
     
    Calmar au menu
    Comme à son habitude, un hespérornis se laisse flotter sur l’océan, à la recherche de nourriture. Au dessus passe un ptéranodon, cherchant des poissons proches de la surface. L’oiseau a plus de choix, car il peut aller chercher des proies plus profondément.
    À la vue d’un éclair qu’il a aperçu l’hespérornis plonge. Il bat des pattes frénétiquement, en suivant grâce à ses ailes les tours et détours que fait le calmar pour lui échapper. L’oiseau a vite faite de le capturer et de le tuer de quelques coups de bec.
     
     
    Le savais-tu ?
    Son mode de vie aquatique en faisait une proie pour les requins primitifs.
     
     
     
     
          
     
     

     

     


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