•                                                                 Tigre du Bengale

    Le tigre du Bengale est, juste après le tigre de Sibérie, le plus gros félins du monde, et le prédateur le plus redouté des jungles du Nord-Est de l'Inde.  Dès le crépuscule, ce terrible chasseur échappe aux regards les mieux exercés et hante les forêts dans un silence parfait. En général, il attaque les daims et les cochons sauvages, mais tout être plus petit que lui, y compris les humains peut servir de gibier à un tigre du Bengale affamé.


    Caractéristiques

    Espèce: Panthera tigris tigris
    Taille : Jusqu'à 3 m de long, Jusqu'à 1 m de haut au garrot
    Poids : Jusqu'à 260 kg
    Habitat : Jungles, marais et prairies haute de l'Est de l'Inde, du Népal, du Bhoutan et de la Birmanie
    Proies: Daims, Antilope, Cochons sauvage et jeune buffle.
    Durée de vie : Jusqu'à 15 ans



    Le test des vibrisses :   
    Les vibrisses du tigre l'aident à trouver son chemin la nuit à travers les herbes. Si, dans un buisson, une ouverture laisse passer les vibrisses, le tigre lui-même peut y passer.

    Dans la peau :
    Le dessin des rayures diffèrent d'un tigre à l'autre. Leurs motifs noirs et fauves, qui l'aident à se camoufler, ne s'arrêtent pas à la fourrure, mais se retrouvent jusque dans la peau.


    Assaut silencieux
    Le tigre du Bengale se meut à travers les herbes sur ses patins silencieux et s'approchent de ses proies sans les alerter. Il prend son temps pour se mettre à bonne portée, puis il bondit pour saisir sa victime et lui donner le coup de dents fatal. Les petites proies, lapins ou cochons,  il les tue en les mordant  à la nuque. Quand elles sont plus grosses, il les saisit à la gorge. Malgré leurs talents de chasseurs et de tueurs, les tigres ne réussissent en moyenne qu'environ 5% de leurs attaques.


    Bon oeil : Les yeux du tigre du Bengale reflètent la lumière et leur donnent une excellente vision nocturne. Elle est 6 fois supérieure à celle des humains.

    Pêcheur :  Contrairement à la plupart des félins, les tigres aiment l'eau. Ils chassent jusque dans les lacs et la marais, et vont même se baigner lorsque les journées sont trop chaudes.



    Tigres multicolores
    La robe de la plupart des tigres varie du fauve à l'orange, s'éclaircissant jusqu'au blanc sur le ventre. Mais on a observé d'autre variations de couleur, plus rare. Les tigres blanc, ne sont pas de vrai albinos, car leur robe est rayée et leur yeux sont bleus. Leur couleur est due à une mutation. Parmi les autres variations, on peut citer le tigre noir, à petite rayures orange sur sa fourrure noire, et un tigre sans rayures du tout !


    Le savais-tu ?
    Ces animaux sont en danger : ils sont moins de 5 000 à survivre à l'état sauvage.


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  •                                                                                  Phasmes Géants

    Quand les Australiens ou les Africains ramassent une brindille pour jouer avec leur chien, ils doivent vérifier d'abord qu'elle n'est pas vivante ! Les phasmes géants sont très grands : on peut facilement les confondre avec une branche morte. Ces insectes lents sont si bien déguisés qu'il s'échappent à la plupart des prédateurs. Mais ils ont aussi  un stratagème surprenant pour s'enfuir en cas de danger : ils s'envolent et vont se réfugier dans un arbre, où ils seront à nouveau invisible.


    Caractéristiques


    Sous-Famille: Phasmatinae et Tropidoderinae
    Taille : Jusqu'à 55 cm de long
    Habitat : Régions tropicale d'Afrique, d'Australie et des îles du Pacifique Sud
    Particularité : Corps mince, pattes comme des brindilles
    Nourriture : Feuilles d'arbres et d'arbustes



    Bien cachés !  
    Les phasmes ressemblent beaucoup à des brindilles. Quand ils se déplacent sur les arbres ou les arbustes, ils sont presque indécelable parmi les branches.

    Tout en longueur :

    La taille des phasmes géants peut aller de 15 à 55 cm de long. Les espèces les plus grandes ont besoin de beaucoup de végétation pour se nourrir, et elles vivent dans les forêts de Malaisie.


    Il vole !
    Ces insectes géants ont des paires de petites ailes courtes cachés sous leurs exosquelette. Les plus étonnant est que ces brindilles vivantes peuvent réellement voler. Ces insectes volent d'arbre en arbre et n'ont donc pas à descendre jusqu'au sol de la jungle où rôdent des prédateurs agile et omniprésents. Les phasmes géants font généralement de court voles planés qui les emmènent du sommet d'un arbre à une branche située un peu plus bas.


    Bonne lenteur : Hormis leur apparence de brindille, ces insectes n'ont à peu près aucune défense. Les phasmes géants complètent leur déguisement en se  déplaçant si lentement qu'il faut les observer longtemps pour déceler le moindre signe de mouvement.

    Disparu !
    Les phasmes géants sont difficile à repérer, c'est si vrai qu'une espèce longue de 15 cm était considérée comme disparue en 1960. Les savants ont été ahuries d'apprendre en 2001 qu'on l'avait retrouvée, bien vivante et vigoureuse, dans l'arrière pays Australien !


    Tous déguisés
    Les phasmes géants ont beaucoup de cousins. Un de leurs parents partageant le même habitat est le phasme feuille. Au lieu de ressembler à une brindille, cette insecte ressemble à une large feuille, ce qui le camoufle parfaitement quand il dévore les feuilles. Son déguisement est si parfait que d'autre insecte mangeur de feuille le mordent par erreur.


    Le savais-tu ?
    Certains phasmes géants ont une protection supplémentaire : leur corps porte des épines qui peuvent se planter dans la gueule des prédateurs qui les mordraient.


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  • Varan de Komodo
    Le varan de Komodo est le plus grand, le plus puissant et le plus dangereux de tous les varans. Rapide comme l’éclair, il plante ses crocs aiguisés dans les proies qui passent trop près des taillis où il reste tapi en embuscade.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Varanus komodoensis
    Taille :Jusqu’à 3,5 m de long
    Poids :Jusqu’à 160 kg
    Habitat :Quelques îles tropicales d’Indonésie
    Proies :Biches, cochons, chèvres, et autres varans de Komodo
    Durée de vie :Jusqu’à 50 ans
     
     
    Sale gueule :   
    Ses dents recourbées lui assurent une bonne prise sur ses proies. Même celles qui en réchappent n’ont plus que quelque temps à vivre. Des bactéries de viande avariée restant dans sa gueule, sa morsure devient toxique et tue la proie qui se croyait sauvée.
     
    Pattes fraîches :
    Ses griffes acérées sont polyvalentes. Armes mortelles, elles lui servent aussi à creuser un terrier dans le sol volcanique pour s’y rafraîchir.
     
     
    Cet air a un goût de chair !
    Le varan de Komodo tue avec rapidité, mais il arrive qu’un animal blessé lui échappe. Hélas, ses morsures sont venimeuses. La victime ne tarde pas à mourir et son corps entre en décomposition. Le varan utilise sa langue pour humer l’air et sentir l’odeur de la charogne qu’il peut repérer à plus de dix kilomètres à la ronde !
     
     
    Gros mangeur :Son estomac s’élargit pour emmagasiner beaucoup de morceaux de viande qui mettront des semaines à être digérés.
     
    Cache-cache :Les jeunes varans de Komodo qui ne veulent pas terminer en repas, passent beaucoup de temps dans les arbres. En effet, les plus vieux varans sont cannibales et n’hésiteraient pas à les dévorer.
     
     
    La morsure du dragon
    Un varan de Komodo surgit d’un taillis pour s’attaquer à un cochon sauvage. Le cochon s’enfuit mais il est mortellement blessé par la morsure fatale du varan.
    Affaibli par le combat et l’infection, le cochon s’écroule. Après l’avoir pisté avec son flair, le varan le retrouve et le dévore en quelques minutes. Puis il retourne digérer son repas dans son terrier.
    Un varan de Komodo peut avaler un marcassin sauvage entier.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les habitants de Komodo doivent enterrer profondément leurs morts pour que les varans ne les mangent pas.
     
     
     
     
     
                     
     
     


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  • Vampire
    Après le coucher du soleil, le vampire sort de sa tanière et s’envole. De vieilles légendes ont nourri la peur qu’inspire cette chauve-souris. Pourtant, une chose est sûre : le vampire a toujours besoin de sang frais pour vivre.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Desmodus rotundus
    Taille :Jusqu’à 9 cm de long
    Poids :Jusqu’à 50 g
    Habitat :Des grottes aux terres arables d’Amérique Centrale et du Sud
    Nourriture :Le sang du bétail, des chèvres et, à l’occasion, des humains
    Durée de vie :Jusqu’à 9 ans
     
     
    Attention sourire !    
    Les dents aiguisées du vampire coupent comme des ciseaux et ses longues canines s’enfoncent dans la chair tendre.
     
    Sang pour sang :
    Sa lèvre inférieure est fendue pour y laisser couler le sang que sa langue lape.
     
     
    Harcèlement fatal
    Nuit après nuit, le vampire revient se nourrir sur la même victime et laisse aussi les autres vampires venir profiter des blessures qu’il a faites. La proie s’affaiblit peu à peu, devient sujette aux maladies, en particulier la rage que transmet le vampire. Plus de 100 000 vaches sont tuées chaque année par ces redoutables chauves-souris.
     
     
    Bel intérieur :Un seul abri peut accueillir jusqu’à 2 000 vampires. Ils préfèrent les grottes mais peuvent aussi trouver refuge dans les maisons, les granges ou les immeubles à l’abandon.
     
    Grandes oreilles :Les vampires captent et émettent des sons à hautes fréquences lorsqu’ils sont en vol. Ces sons rebondissent sur les obstacles et permettent aux vampires de se guider dans l’obscurité.
     
     
    Ça mord !
    Le vampire utilise son flair pour chasser. Il grimpe doucement sur la vache sans qu’elle s’en aperçoive.
    Pour se faire un espace bien net, il arrache les poils qui le gênent pour planter ses dents aiguisées dans la chair.
    Sa salive empêche la coagulation du sang de la victime qui ne cessera de couler même après le repas du vampire.
     
     
    Le savais-tu ?
    Si un vampire passe plus d’un jour sans boire de sang, il meurt.
     
     
     
     
     
     
     
          
     
     


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  • Uropyge géant du Mexique
    L’uropyge géant peuple la Terre depuis des millions d’années. Il a toujours eu de drôles de façons d’attaquer ses ennemis. Sans être un scorpion, cet arachnide a de puissantes pinces pour tuer ses proies, et il peut dresser sa queue pour menacer ses agresseurs comme s’il disposait du dard mortel des scorpions. Mais c’est en réalité pour projeter un acide qui aveugle l’ennemi et le fait fuir.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Mastigoprochus giganteus
    Taille :Jusqu’à 7,5 cm de long
    Habitat :Déserts du sud des États-Unis et du Nord du Mexique
    Proies :Insectes, araignées, grenouilles et souris
    Durée de vie :Environ 4 ans
     
     
    Fouet :   
    Cet arachnide est nommé d’après la fine queue terminant son abdomen (telson). Il la dresse en cas de danger pour faire croire à ses ennemis qu’il est venimeux comme les scorpions. Le telson permet en réalité à l’uropyge de « sentir » l’air grâce à ses poils sensibles.
     
    Projection :
    Quand l’uropyge géant dresse sa queue en l’air, ce n’est pas toujours pour bluffer : des glandes situées à la base de la queue produisent un acide brûlant plein d’ammoniaque. Les assaillants venus le tuer reçoivent un jet en pleine face.
     
     
    Prince des pinces
    L’uropyge géant n’est pas un scorpion, mais un lointain cousin. Au lieu de tuer ses proies avec un dard venimeux, il utilise sa force brutale. Ses lourdes pinces, fortes et pointues, mettent en pièces les insectes instantanément. L’uropyge géant peut aussi se mesurer à des animaux plus gros, comme les grenouilles et les souris, et les blesser jusqu’à ce que les pertes de sang les affaiblissent. Puis il injecte dans les blessures des enzymes digestives lui permettant d’aspirer les organes réduits en bouillie.
     
     
    À tâtons :L’uropyge géant a huit pattes, mais n’en utilise que six pour marcher. Celles de devant, tendues en avant, l’aident à trouver ses proies quand il chasse au sol au plus profond de la nuit.
     
    Brossage :Les pattes avant qui les servent d’antennes sont les principaux organes sensoriels de l’uropyge géant. Il nettoie constamment les poils sensibles qui les terminent en brossant avec les poils entourant sa bouche.
     
     
    Arrière-garde
    Un uropyge géant aspire les organes liquéfiés d’un criquet qu’il vient de tuer, un monstre de Gila qui l’a repéré s’approche pour l’attaquer. L’arachnide détecte l’odeur du lézard grâce aux poils sensibles de sa queue, mais poursuit son repas.
    Quand le monstre de Gila se rue sur lui, l’uropyge géant déploie son arme secrète. Il projette un jet d’acide ammoniaqué à la face du reptile, aveuglé par le liquide brûlant. Fou de douleur, le monstre de Gila s’enfuit, et l’arachnide achève son festin.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les fossiles montrent que les uropyges existent depuis environ 300 millions d’années. Ils ont peu changé en tout ce temps.
     
     
     
     
     
     
     


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