• Poisson tête de serpent
    Plus long que le bras d’un homme adulte, ce poisson couvert de mucus possède une bouche garnie de dents très pointues et peut jaillir hors de l’eau comme dans un trucage de cinéma. Mais le poisson tête de serpent, parfois surnommé « Frankenfish », est bien réel, et ravage beaucoup d’étangs, et de marais et de cours d’eau en Amérique et ailleurs.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Channa argus
    Taille :Jusqu’à 90 cm de long
    Poids :Jusqu’à 6 kg
    Habitat :Chine et Corée ; introduit dans d’autres régions, dont les États-Unis et le Japon
    Proies :Poissons, grenouilles, oiseaux et petits mammifères
    Durée de vie :Jusqu’à 20 ans
     
     
    Sale tête :     
    Le poisson tête de serpent doit son nom aux motifs dessinés par les grandes écailles de sa tête, qui ressemblent à ceux que portent les serpents.
     
    Poumons :
    Ce poisson a au-dessus des branchies de petites poches fonctionnant comme des poumons. Elles lui permettent de survivre dans des eaux très pauvres en oxygène, comme les mares boueuses ou les rizières de son Asie natale.
     
     
    Marche à suivre
    Les savants ont pu croire que le poisson tête de serpent pouvait réellement marcher sur le sol sec, mais ils n’avaient pas tout à fait raison. S’il ne marche pas, ce poisson peut passer à l’air libre d’un cours d’eau à l’autre en se tortillant sur le sol. Cette adaptation aide le tête de serpent à survivre lorsque la saison sèche tarit les points d’eau où il habite. Mais les têtes de serpent nés dans des cours d’eau riches en nourriture sont généralement heureux d’y rester toute leur vie.
     
     
    Chasseur de fond :Le poisson tête de serpent est un redoutable prédateur, dépourvu d’ennemi naturel. Il se tient en embuscade au fond des pièces ou des cours d’eau, et chasse surtout au petit matin ou juste avant le coucher du soleil.
     
    Bonne soupe :Le poisson tête de serpent est un mets apprécié en Asie. On croit même que sa chair, souvent servie en soupe, pourrait soigner certaines maladies. Quelques-uns de ces poissons importés en Amérique pour être mangés ont abouti parfaitement vivants dans des lacs et des rivières.
     
     
    Poisson tueur
    La tête de serpent a fait la une des journaux lorsqu’un pêcheur en a sorti un d’un étang du Maryland. Des articles alarmistes ont provoqué la panique. Ils assuraient que ce redoutable prédateur mangeait tous les poissons d’un étang avant de marcher jusqu’à l’étang suivant pour en faire autant ! Le tête de serpent a même inspiré un téléfilm montrant un poisson mangeur d’hommes ressemblant plus à un alligator qu’à un poisson. Les autorités combattirent la menace en inondant de pesticide l’étang du Maryland, tuant tout ce qui y vivait, et notamment plus de 1 200 têtes de serpent.
     
     
    Le savais-tu ?
    Le gouvernement américain a interdit en 2002 l’importation de ces poissons, mais les têtes de serpents sont de plus en plus nombreux dans les cours d’eau du pays, relâchés par des gens qui les avaient élevés dans leurs aquariums.
     
     
     
     
     
     
     
            
     
     
     


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  • Piranhas
    Les piranhas sont des poissons très agressifs qui se déplacent en banc pour se nourrit. Ils sautent sur une proie et arrachent la chair de la victime encore vivante. Les piranhas peuvent dépecer entièrement de grands animaux en quelques minutes.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Serrasalmus (variétés diverses)
    Taille :De 30 à 60 cm
    Poids :Jusqu’à 2 kg
    Habitat :Cours d’eau d’Amérique du Sud
    Proies :Poissons (dont piranhas), oiseaux, mammifères
    Durée de vie :Jusqu’à 5 ans
     
     
    L’éventreur :   
    Ses dents triangulaires sont de vraies lame de rasoir et assurent une prise mortelle sur la proie en s’imbriquant les unes dans les autres.
     
    L’odeur du sang :
    Ses larges narines sont reliées à des détecteurs qui permettent au piranha de sentir la moindre trace de sang dans l’eau.
     
    Attaque éclair :
    Large et musclée, sa queue le propulse à grande vitesse lorsqu’il pique droit sur sa proie.
     
     
    Bancs de la mort
    Les piranhas se déplacent par groupes de 100 ou plus. Quand un banc attaque, sa frénésie engendre un bouillonnement de sang à la surface de l’eau. Les proies des piranhas peuvent être aussi déjà mortes.
     
     
    Pas moi, idiot !  Dans leur voracité, ils sont tellement excités qu’ils peuvent se mordre entre eux et se blesser mortellement.
     
    Et la chair humaine ? Les piranhas s’attaquent en effet aux hommes. On raconte que plus de 300 personnes ont été mangées vivantes lors d’un naufrage au Brésil en 1981, sur le fleuve Amazone.
     
     
    Eaux mortelles
    Un capibara (l’un des plus grands rongeurs du monde), est blessé par un jaguar et se réfugie dans l’eau. Quand il se met à nager, les piranhas sentent le sang de sa blessure et se lancent à l’attaque.
    Presque instantanément, l’eau n’est plus qu’un bain de sang. Le pauvre capibara disparaît, le corps mis en charpie par les piranhas. Ne restera que son squelette parfaitement nettoyé.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les Indiens d’Amazonie utilisent leurs dents comme outils.
     
     
     
     
     
              
     


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  • Ours Kodiak
    Cet énorme ours brun règne en maître en Alaska sur les îles Kodiak. Ses puissantes mâchoires, ses longues griffes et sa force de locomotive diesel peuvent s’avérer désastreuses pour tout ce qui se trouve sur son chemin. Il se nourrit principalement de plantes, mais peut faire de gigantesques festins lorsque les saumons remontent les rivières en été.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Ursus arctos middendorffi
    Taille :Jusqu’à 3 m de haut debout, 1,5 m sur ses quatre pattes
    Poids :Jusqu’à 700 kg
    Habitat :Forêts de l’archipel Kodiak en Alaska
    Nourriture :Végétaux, fruits, baies et saumon surtout, parfois mammifères
    Durée de vie :Environ 30 ans
     
     
    Végétarien :   
    Cet ours colossal a des mâchoires terribles armées de canines redoutablement longues, mais qui servent surtout à impressionner. Le kodiak est avant tout friand d’herbes, de baies et d’autres végétaux. Il peut en absorber jusqu’à 40 kg par jour.
     
    Viande à l’occasion :
    Cet ours chasse de temps en temps des daims et d’autres grands mammifères. Il peut flairer une proie à plus de 15 km et quand elle est en vue, il la charge à près de 40 km/h. Le kodiak peut tuer sa victime en la heurtant de toute sa masse, ou en la blessant avec ses redoutables griffes.
     
     
    Saumon à volonté
    Durant l’été, des milliers de saumons venus du Pacifique remontent les cours d’eau de l’archipel Kodiak. Les ours kodiak connaissent les lieux et les moments de passage des saumons, et se rassemblent pour les « accueillir ». Le kodiak met ses griffes ou ses mâchoires aux endroits les moins profonds de la rivière, où le poisson viendra forcément. Certains d’entre eux se postent dans les cascades et ils attrapent les saumons quand ils bondissent en l’air.
     
     
    Famille d’abord :Les femelles kodiak protègent férocement leurs oursons et leur nourriture contre les intrus, y compris contre d’autres familles de kodiaks. Si elles se rencontrent sur un même territoire de chasse, elles s’affrontent jusqu’à ce que la femelle vaincue s’en aille avec ses petits.
     
    Congés d’hiver :Les hivers ne sont pas une partie de plaisir dans les îles Kodiak. Les tempêtes de neige sont fréquentes. Les ours s’en protègent dans des tanières dont ils bouchent l’entrée pour hiberner jusqu’au printemps. Ils survivent grâce aux réserves de leur corps durant ce long sommeil.
     
     
    L’ours mange l’ours
    Les oursons ont une jeunesse difficile. La rudesse du climat et les prédateurs éliminent environ un quart des oursons avant l’âge de trois ans. Beaucoup de ces morts sont aussi dues à des kodiaks mâles adultes qui dévorent les oursons quand leur mère n’est pas là pour les défendre. Passé l’âge de trois ans, les oursons quittent leur mère et affrontent la vie seuls. Ceux qui réussissent à résister aux éléments et aux prédateurs survivront.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les îles Kodiak, ainsi que cet ours, doivent leur nom au célèbre explorateur, le capitaine Cook. Ce nom a pour origine le mot Inuit (eskimo) signifiant « îles ».
     
     
     
     
     
            
     


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  • Mygale mangeuse d’oiseaux
    La mygale mangeuse d’oiseaux est la plus grosse araignée du monde. Elle est si grosse qu’on la surnomme parfois la mygale « Goliath ». La morsure venimeuse de cette créature velue est très dangereuse. Elle vit dans les grandes forêts tropicales et se nourrit de tout ce qu’elle peut attraper.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Theraphosa blondi
    Taille :Corps de 12 à 13 cm, 30 cm, pattes déployées
    Habitat :Forêts tropicales du nord de l’Amérique du Sud
    Proies :Insectes, lézards, grenouilles et parfois oiseaux
    Durée de vie :Jusqu’à 10 ans
     
     
    Sens du poil :   
    Les poiles de son corps sont reliés à son système nerveux et détectent les moindres vibrations créées par un mouvement. Certains poils sont creux et gardent bien les odeurs. Celles-ci renseignent la mygale sur l’identité de sa proie.
     
    Pattes et palpes :
    Près de ses crocs, cette mygale a des petites antennes, les palpes, qui bougent sans arrêt quand elle chasse. Lorsque la proie est prise au piège dans les pattes de l’araignée, ses palpes détectent le meilleur endroit pour mordre.
     
     
    L’attaque d’une araignée géante
    La mygale mangeuse d’oiseaux reste toute la journée dans son terrier pour éviter le soleil et les prédateurs comme le coati (un cousin du raton laveur). La nuit, elle part à la recherche de viande. Sa vue n’est pas très bonne mais elle a d’autres atouts. Les poils fins du corps et des pattes captent les vibrations et les odeurs. Au moindre mouvement, la mygale est en position d’attaque. Elle saute sur sa victime et y plante ses crocs mortels.
     
     
    Jeu de fléchettes :Cette mygale peut lancer des fléchettes ! En réalité, ce sont des poils aussi piquants que ceux d’un porc-épic.
     
    Trace de soie :Elle ne tisse pas vraiment une toile mais une sorte de cuve en soie. Quand elle part en chasse, elle laisse un fil de soie derrière elle qui l’avertit au passage d’une proie.
     
     
     
    Le savais-tu ?
    La mygale mangeuse d’oiseaux peut rester 4 semaines sans manger.
     
     
     
     
     
     
        
     


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  • Hippopotame
    Pour tout Africain, la seule vue d’un hippopotame signifie : fuyons ! Cet animal est inoffensif à condition de le laisser tranquille. Au premier signe d’agitation, l’hippopotame peut se déchaîner. Bien que végétarien, il attaque tout intrus et tue en Afrique plus d’hommes que les lions ou les crocodiles.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Hippopotamus amphibius
    Taille :Jusqu’à 3,3 de long, jusqu’à 1,4 m de haut
    Poids :Jusqu’à 3,5 t
    Habitat :Les lacs et les rivières d’Afrique centrale
    Nourriture :Herbes diverses
    Durée de vie :Jusqu’à 45 ans
     
     
    Grande gueule :   
    L’hippopotame peut ouvrir son énorme gueule à 150°. Équipées d’épaisses canines de 70 cm de long, ses mâchoires sont des armes efficaces pour attaquer ou se défendre.
     
    Hippos affamés :
    Les hippopotames émergent de l’eau quand vient la nuit, à l’heure du repas. Ces géants se nourrissent dans les vastes prairies que l’on appelle « pelouses des hippos ».
     
     
    Ne pas déranger !
    L’hippopotame est un gros animal paresseux, mais il est très territorial et a mauvais caractère. Si un mâle pénètre l’espace d’un autre mâle, il doit se montrer soumis pour éviter de déclencher une bagarre. En cas de combat, l’animal ouvre une énorme gueule. Avec ses épaisses canines, il essaie d’égorger son adversaire. Ces terribles batailles peuvent durer plus de 2 heures et sont parfois fatales pour le perdant.
     
     
    Grosse paresse :La plus grande partie de la journée, l’hippo reste dans l’eau. Seul le dessus de sa tête dépasse de la surface. Il bouge si peu que des algues poussent sur sa peau.
     
    Écran solaire :L’hippopotame est très sensible au soleil car cet énorme mammifère a la peau lisse. Elle sécrète un liquide rose et gluant qui le protège des rayons du soleil et maintient sa peau humide lorsqu’il est hors de l’eau.
     
     
    Attention à l’hippo !
    Les chasseurs risquent gros, même sur une embarcation solide, s’ils s’aventurent sur le territoire d’un hippopotame.
    Si le bateau passe trop près, l’hippo se glisse en dessous et le fait chavirer d’un seul coup de tête.
    Les chasseurs tombés à l’eau sont attaqués par la bête qui leur inflige de profondes blessures avec ses dents épaisses et ses puissantes mâchoires.
     
     
    Le savais-tu ?
    Malgré leur corpulence, les hippos nagent avec grâce et peuvent courir à 30 km/h.
     
     
     
     
     
     
                
     


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