• Varan de Komodo
    Le varan de Komodo est le plus grand, le plus puissant et le plus dangereux de tous les varans. Rapide comme l’éclair, il plante ses crocs aiguisés dans les proies qui passent trop près des taillis où il reste tapi en embuscade.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Varanus komodoensis
    Taille :Jusqu’à 3,5 m de long
    Poids :Jusqu’à 160 kg
    Habitat :Quelques îles tropicales d’Indonésie
    Proies :Biches, cochons, chèvres, et autres varans de Komodo
    Durée de vie :Jusqu’à 50 ans
     
     
    Sale gueule :   
    Ses dents recourbées lui assurent une bonne prise sur ses proies. Même celles qui en réchappent n’ont plus que quelque temps à vivre. Des bactéries de viande avariée restant dans sa gueule, sa morsure devient toxique et tue la proie qui se croyait sauvée.
     
    Pattes fraîches :
    Ses griffes acérées sont polyvalentes. Armes mortelles, elles lui servent aussi à creuser un terrier dans le sol volcanique pour s’y rafraîchir.
     
     
    Cet air a un goût de chair !
    Le varan de Komodo tue avec rapidité, mais il arrive qu’un animal blessé lui échappe. Hélas, ses morsures sont venimeuses. La victime ne tarde pas à mourir et son corps entre en décomposition. Le varan utilise sa langue pour humer l’air et sentir l’odeur de la charogne qu’il peut repérer à plus de dix kilomètres à la ronde !
     
     
    Gros mangeur :Son estomac s’élargit pour emmagasiner beaucoup de morceaux de viande qui mettront des semaines à être digérés.
     
    Cache-cache :Les jeunes varans de Komodo qui ne veulent pas terminer en repas, passent beaucoup de temps dans les arbres. En effet, les plus vieux varans sont cannibales et n’hésiteraient pas à les dévorer.
     
     
    La morsure du dragon
    Un varan de Komodo surgit d’un taillis pour s’attaquer à un cochon sauvage. Le cochon s’enfuit mais il est mortellement blessé par la morsure fatale du varan.
    Affaibli par le combat et l’infection, le cochon s’écroule. Après l’avoir pisté avec son flair, le varan le retrouve et le dévore en quelques minutes. Puis il retourne digérer son repas dans son terrier.
    Un varan de Komodo peut avaler un marcassin sauvage entier.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les habitants de Komodo doivent enterrer profondément leurs morts pour que les varans ne les mangent pas.
     
     
     
     
     
                     
     
     


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  • Vampire
    Après le coucher du soleil, le vampire sort de sa tanière et s’envole. De vieilles légendes ont nourri la peur qu’inspire cette chauve-souris. Pourtant, une chose est sûre : le vampire a toujours besoin de sang frais pour vivre.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Desmodus rotundus
    Taille :Jusqu’à 9 cm de long
    Poids :Jusqu’à 50 g
    Habitat :Des grottes aux terres arables d’Amérique Centrale et du Sud
    Nourriture :Le sang du bétail, des chèvres et, à l’occasion, des humains
    Durée de vie :Jusqu’à 9 ans
     
     
    Attention sourire !    
    Les dents aiguisées du vampire coupent comme des ciseaux et ses longues canines s’enfoncent dans la chair tendre.
     
    Sang pour sang :
    Sa lèvre inférieure est fendue pour y laisser couler le sang que sa langue lape.
     
     
    Harcèlement fatal
    Nuit après nuit, le vampire revient se nourrir sur la même victime et laisse aussi les autres vampires venir profiter des blessures qu’il a faites. La proie s’affaiblit peu à peu, devient sujette aux maladies, en particulier la rage que transmet le vampire. Plus de 100 000 vaches sont tuées chaque année par ces redoutables chauves-souris.
     
     
    Bel intérieur :Un seul abri peut accueillir jusqu’à 2 000 vampires. Ils préfèrent les grottes mais peuvent aussi trouver refuge dans les maisons, les granges ou les immeubles à l’abandon.
     
    Grandes oreilles :Les vampires captent et émettent des sons à hautes fréquences lorsqu’ils sont en vol. Ces sons rebondissent sur les obstacles et permettent aux vampires de se guider dans l’obscurité.
     
     
    Ça mord !
    Le vampire utilise son flair pour chasser. Il grimpe doucement sur la vache sans qu’elle s’en aperçoive.
    Pour se faire un espace bien net, il arrache les poils qui le gênent pour planter ses dents aiguisées dans la chair.
    Sa salive empêche la coagulation du sang de la victime qui ne cessera de couler même après le repas du vampire.
     
     
    Le savais-tu ?
    Si un vampire passe plus d’un jour sans boire de sang, il meurt.
     
     
     
     
     
     
     
          
     
     


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  • Uropyge géant du Mexique
    L’uropyge géant peuple la Terre depuis des millions d’années. Il a toujours eu de drôles de façons d’attaquer ses ennemis. Sans être un scorpion, cet arachnide a de puissantes pinces pour tuer ses proies, et il peut dresser sa queue pour menacer ses agresseurs comme s’il disposait du dard mortel des scorpions. Mais c’est en réalité pour projeter un acide qui aveugle l’ennemi et le fait fuir.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Mastigoprochus giganteus
    Taille :Jusqu’à 7,5 cm de long
    Habitat :Déserts du sud des États-Unis et du Nord du Mexique
    Proies :Insectes, araignées, grenouilles et souris
    Durée de vie :Environ 4 ans
     
     
    Fouet :   
    Cet arachnide est nommé d’après la fine queue terminant son abdomen (telson). Il la dresse en cas de danger pour faire croire à ses ennemis qu’il est venimeux comme les scorpions. Le telson permet en réalité à l’uropyge de « sentir » l’air grâce à ses poils sensibles.
     
    Projection :
    Quand l’uropyge géant dresse sa queue en l’air, ce n’est pas toujours pour bluffer : des glandes situées à la base de la queue produisent un acide brûlant plein d’ammoniaque. Les assaillants venus le tuer reçoivent un jet en pleine face.
     
     
    Prince des pinces
    L’uropyge géant n’est pas un scorpion, mais un lointain cousin. Au lieu de tuer ses proies avec un dard venimeux, il utilise sa force brutale. Ses lourdes pinces, fortes et pointues, mettent en pièces les insectes instantanément. L’uropyge géant peut aussi se mesurer à des animaux plus gros, comme les grenouilles et les souris, et les blesser jusqu’à ce que les pertes de sang les affaiblissent. Puis il injecte dans les blessures des enzymes digestives lui permettant d’aspirer les organes réduits en bouillie.
     
     
    À tâtons :L’uropyge géant a huit pattes, mais n’en utilise que six pour marcher. Celles de devant, tendues en avant, l’aident à trouver ses proies quand il chasse au sol au plus profond de la nuit.
     
    Brossage :Les pattes avant qui les servent d’antennes sont les principaux organes sensoriels de l’uropyge géant. Il nettoie constamment les poils sensibles qui les terminent en brossant avec les poils entourant sa bouche.
     
     
    Arrière-garde
    Un uropyge géant aspire les organes liquéfiés d’un criquet qu’il vient de tuer, un monstre de Gila qui l’a repéré s’approche pour l’attaquer. L’arachnide détecte l’odeur du lézard grâce aux poils sensibles de sa queue, mais poursuit son repas.
    Quand le monstre de Gila se rue sur lui, l’uropyge géant déploie son arme secrète. Il projette un jet d’acide ammoniaqué à la face du reptile, aveuglé par le liquide brûlant. Fou de douleur, le monstre de Gila s’enfuit, et l’arachnide achève son festin.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les fossiles montrent que les uropyges existent depuis environ 300 millions d’années. Ils ont peu changé en tout ce temps.
     
     
     
     
     
     
     


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  • Scolopendres géantes
    Les scolopendres géantes rampent sur le sol des forêts en utilisant leurs « milles pattes » pour chasser ou pour fuir un prédateur. Quand une proie est à leur portée, ces horribles bestioles sortent leur dard venimeux mortel.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Scolopendra (variétés diverses)
    Taille :Jusqu’à 30 cm de long et 4 cm de larges
    Proies :Grenouilles, lézards, petits serpents, petits mammifères et oisillons
    Habitat :Forêts des États-Unis, d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Eurasie et d’Australie
    Durée de vie :Jusqu’à 10 ans
     
     
    Multi positions :   
    Chaque segment de son corps est doté d’une paire de pattes qui peut bouger indépendamment. Cela lui donne une incroyable motricité pour chasser et une formidable flexibilité pour s’enrouler en position défensive. Son nombre de paires de pattes varie entre 21 et 23.
     
     
    Plus elles sont grosses…
    Les scolopendres géantes sont toujours en quête d’un repas. Avec leurs énormes pinces qui produisent un terrible venin, elles peuvent saisir des oiseaux, des rats et même des serpents (on a vu une scolopendre de 10 cm tuer et emporter un serpent de 25 cm). Leur venin est assez puissant pour tuer leurs proies instantanément et causer des blessures graves et douloureuses aux humains.
     
     
    Hachoir :Une fois qu’elle a tué sa victime, la scolopendre géante la hache en menus morceaux avec ses dents.
     
    Pattes à tout faire :Vers la queue de l’animal, les pattes ont un axe de rotation plus ample pouvant ainsi aller en arrière et vers le haut pour mieux maintenir une proie ou servir au combat.
     
     
    Appétit d’oiseau
    Après avoir repéré sa proie avec ses antennes, la scolopendre remplit ses pinces de venin.
    Posé sur sa branche, l’oiseau inconscient du danger est attaqué par surprise. La scolopendre lui injecte une dose fatale de venin.
    L’oiseau est vite paralysé et la scolopendre enroule son corps autour de sa victime et la dévore en même temps.
     
     
    Le savais-tu ?
    Les scolopendres arpentent la Terre depuis près de 450 millions d’années. Au début, elles mesuraient plus d’1,80 m.
     
     
     
     
     
          
     
     
     


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  • Sangsue
    La sangsue ressemble à un ver mais elle n’a soif que de sang. La taille ou la forme de se proie lui importe peu, pourvu qu’elle puisse lui entailler profondément la chair. Tout en se mouvant dans l’eau, cette créature visqueuse peut se coller à un animal sans même qu’il ne s’en aperçoive.
     
     
    Caractéristiques
    Espèce :Variées
    Taille :Jusqu’à 2,5 à 15 cm
    Habitat :Les eaux calmes à travers le monde
    Nourriture :Le sang frais de tous les vertébrés
    Durée de vie :Jusqu’à 20 ans
     
     
    Triple menace :   
    La plupart des animaux ont deux mâchoires, une supérieure et une inférieure. La sangsue en possède trois, chacune garnie d’une centaine de dents minuscules, lui permettant de déchirer la chair de sa victime.
     
    Enflure :
    La sangsue peut se régaler du sang de sa victime pendant une heure. Elle peut absorber une quantité de sang équivalant à dix fois sa taille.
     
     
    Plat du jour : du sang à volonté
    Lorsque la sangsue trouve un hôte à son goût, elle utilise deux puissantes ventouses placées aux extrémités de son corps. Elle reste ainsi collée à sa proie. Dès qu’elle a repéré une source riche en sang, elle y fait couler quelques gouttes de salive qui vont anesthésier la chair, et faire couler à flots le liquide vital. Les muscles de sa bouche l’aspirent jusqu’à ce que la sangsue soit repue.
     
     
    Sang frais :Une fois la sangsue rassasiée, elle peut cesser de se nourrir pendant plusieurs mois. Elle possède dans son estomac une substance chimique qui permet au sang de rester frais.
     
    Ventouses tout-terrain :À l’aide de ses deux ventouses, la sangsue rampe en ondulant et peut s’attacher partout, y compris sur des rochers ou des plantes.
     
     
    Ce n’est pas du ketchup !
    Il arrive que des baigneurs sortent de l’eau « accompagnés » de cet hôte inattendu. Mais une fois détachée de la plaie, la sangsue continue d’agir : en effet, sa salive empêche le sang de coaguler. Il n’est pas rare que ces hémorragies provoquent des syncopes chez l’homme.
     
     
    Le savais-tu ?
    Dans le passé, les médecins utilisaient les sangsues pour soigner les maladies en absorbant « le mauvais sang ». On s’en sert aujourd’hui encore pour guérir certaines plaies.
     
     
     
     
     
              
     


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